Bulletin de la Société Paul Claudel, n°175

Sommaire

Renée NANTET
Adieu à Jacqueline Veinstein

Michel AUTRAND
Jacqueline Veinstein

Paul CLAUDEL
Trois textes tirés du
Poëte et la Bible II

Michel MALICET
Faut-il " traduire en français " les commentaires bibliques ?

Dominique MILLET-GÉRARD
Regards latéraux sur l’exégèse claudélienne

Jean-Frédéric CHEVALIER
Poésie et théologie selon Thomas d’Aquin, Mussato, Pétrarque et Claudel: lecture comparée de deux versets bibliques

En marge des livres
Alain MICHEL, de l’Institut : Le Poëte et la Bible, tomes I et II
Xavier TILLIETTE : Yves-Marie Habert, Paul Claudel regarde la Croix
 
Théâtre
Hélène TATSOPOULOS : La représentation grecque de L’Annonce faite à Marie en 1952 : deux lettres inédites
Madeleine RONDIN : Jeanne d’Arc au bûcher à Edimbourg
Annonces de théâtre
 
Point de thèse
Sever MARTINOT-LAGARDE : La Bouffonnerie dans le théâtre de Paul Claudel 75
 
Bibliographie
Annonces

 

Trois textes tirés du Poëte et la Bible II

Je reprends la tâche interrompue — 9 Novembre 1943, et c’est aujourd’hui le 12 décembre, veille de ce jour de la Sainte Lucie où la lumière commence à remonter. Je reviens de Paris où l’on m’avait appelé pour la représentation à la Comédie-Française du Soulier de satin. J’ai dû revivre avec une émotion amère et poignante ce drame de mes années méridiennes, tandis qu’un ensemble d’hommes, de femmes, de moyens matériels et la musique, conspiraient à lui donner apparence, mouvement et voix devant le public. À la fin on m’a poussé, vieillard ahuri et trébuchant, devant une salle qui criait je ne sais quoi. Vous êtes contents que l’on vous ait montré une pièce où deux êtres appelés l’un vers l’autre par les affinités les plus intimes et les plus profondes de leur nature morale et physique (ça arrive !) se voient cependant inexorablement séparés, par quoi ? par un sacrement, jumeau de celui de l’Ordre, le Mariage. Et ce sacrement, à l’imitation du lien qui rejoint Jésus-Christ à Son Église, il sort de nous, il n’est pas fait d’autre chose que d’un consentement par nous-mêmes une fois donné pour toute la durée de la vie et qu’il est impossible de retirer, tout effort dans ce sens n’aboutissant qu’à la mutilation et au découronnement de ce qu’il y a en nous non seulement de plus noble, mais de plus substantiel. Dieu a voulu que l’homme et la femme soient capables de s’unir l’un à l’autre pour leur salut respectif au-dessus de la chair, qu’ils soient capables de s’administrer l’un à l’autre pour toute la durée de leur vie terrestre Sa très sainte Volonté. Mais ces deux autres qui par respect, disons plutôt par réalisation profonde du sacrement qui l’un à l’autre les interdit, se sont dit : Non ! l’un à l’autre en cette vie, est-ce qu’eux aussi en un sacrifice sublime n’ont pas été l’un à l’autre un instrument de salut ? est-ce qu’avec le secours de la Grâce ils ne se sont pas administré l’un à l’autre la Volonté divine ? est-ce qu’ils n’ont pas été l’un à l’autre la source d’un honneur, d’une réalisation inextinguibles ? est-ce qu’ils cesseront d’être l’un par rapport à l’autre pour l’éternité en position de causes ? est-ce qu’ils n’ont pas ensemble coopéré à leur vocation essentielle ? est-ce qu’ils ne sont pas œuvre l’un de l’autre, en un mot est-ce qu’il n’y a pas entre eux un véritable mariage dont la forme est non pas un oui, mais un non, un refus donné à la chair dans l’intérêt de l’étoile ? Et la conséquence bénéfique de ce refus qui est un consentement, un consentement à l’étoile, ne s’arrête pas aux deux êtres qui en ont été participants, il se propage autour d’eux en ondes infinies, les voilà qui sont devenus une source inépuisable d’anneaux. Car le bien compose et le mal ne compose pas. Tristan et Yseult s’engloutissent dans un néant stérile. Mais Rodrigue a créé un monde et Prouhèze a créé Rodrigue. L’amour par-dessus l’Océan entre les deux mondes a créé un désir et un lien.

Un lien qui, je le sens, comme celle de Rodrigue devant Mogador, "retient" sur ce papier "ma nef appesantie". Ce mystère de l’amour, à un certain degré de violence, entre l’homme et la femme, est-il hors de propos d’y attarder ma contemplation, alors que l’Amour divin qui fait le thème du Cantique étudié par nous lui emprunte son climat et son langage ? La leçon divine n’est pas uniquement de bénignité, de paix, de douceur, de sentiments contenus et amortis. Ce n’est pas en vain que la crise profonde du cœur humain, comme celle qui fait le centre de notre Foi, porte ce même nom : la Passion. Et certes quand il a plu à une miséricordieuse Providence de nous remettre le moyen de nous faire les uns aux autres du bien, et non pas seulement un bien matériel, mais quelque chose qui va à notre salut éternel (ainsi Ochiali dans Le Soulier qui force Prouhèze à s’apercevoir qu’elle est la clef du sien), il ne s’agit pas toujours d’une huile lente et persuasive. Que dit le Cantique [8, 6] ? : Fortis ut mors dilectio ; dura sicut infernus aemulatio. Que trouver de plus fort ? Voici l’Enfer (aemulatio) un feu qui ne se contente de rien et à qui tout ce qu’il obtient ne fait que servir d’aiguillon pour obtenir davantage ! Lampades ejus, lampades ignis atque flammarum ! Vous entendez, pas ces lampes pour donner de la lumière, mais ces mèches ardentes qu’on place sous un réchaud. Et dans l’Évangile lui-même : Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive [Mt 10, 34]. J’apporte le feu sur la terre et qu’ai-je voulu sinon qu’il brûle [Lc 12, 49] ? Ce côté destructeur de l’Amour divin et dont tant de Saints ont été la proie, l’Amour humain lui aussi nous apporte souvent l’image, dégradée tant que l’on voudra, mais terrifiante, de sa puissance pénétrante et irrésistible. Mais je dis : si l’huile sert, pourquoi le Feu lui aussi ne servirait-il pas ? Notre Frère le Feu ! comme l’appelle saint François.

Il ne s’agit pas là de rêveries mystiques ! L’amour, la passion est, au centre d’ailleurs de toute l’histoire humaine, l’aliment de toute notre littérature occidentale, dont elle est le principal pivot émotionnel. Je ne parle pas seulement de la Phèdre de Racine, ni de ces antiques légendes qui ont survécu à leur versification gothique, ni de ces empoisonnés de l’idylle de Théocrite qui ne croyaient pouvoir attribuer leur mal qu’à une opération magique. Mais Hélène dans Homère, Didon chez Virgile, Cassandre avec Eschyle, tous les consumés de la tragédie de Sophocle, d’Euripide et de Sénèque. Ces inspirés ont tous vu dans ce paroxysme du désir humain, qui en refusant la satisfaction appelle la mort, quelque chose de fatal et de sacré. Et l’on songe à la menace de l’antique prophète : Je ferai sortir du milieu de toi un feu qui te dévorera [Éz 28,18].

(Paul Claudel interroge le Cantique des cantiques, Le Poëte et la Bible, II, pp. 118 sq.)

***

Y a-t-il quelqu’un avec moi pour se rappeler ces dernières années de Moïse, quand nous commencions à nous dégoûter pour de bon du désert et de la manne et que le vent du nord nous apportait l’odeur de la vigne en fleur et des baumiers d’Engaddi ? Et tous ces croquants de l’autre côté de la Ligne — la Ligne Sainte, on l’appelait que nous regardions regarder leurs femmes qui binaient la terre sous les oliviers pour en obtenir toute espèce de choses succulentes. Nous, c’était la manne qui nous attendait, et encore la manne, pour le déjeuner et pour le dîner, et le dimanche pour changer, encore la manne ! (On dit qu’elle prenait le goût de tout ce qu’on voulait [Sg 16, 21]. À condition de vouloir !) Et ces poilus de l’autre côté de la Ligne qui léchaient des pierres pour se moquer de nous en se frottant le ventre avec béatitude ! On avait beau les mettre en joue avec nos arcs, ils savaient bien que c’était défendu, ils faisaient semblant d’avoir peur ! Le plus enrageant est qu’ils avaient fini par ne plus faire attention à nous. Il fallait les voir sous notre nez discuter les affaires de la commune autour de quelque vieux bouc à barbe blanche, pendant que nous étions là, cinquante idiots à les regarder, les mains dans les poches, si nous avions eu des poches à cette époque pour mettre les mains dedans ! Espère un coup que le jour J soit arrivé ! espère un coup que tous ces vieux ramoitis dont nous attendons le bon plaisir aient fini de nous embêter avec leurs histoires d’Égypte et de la Mer Rouge. (Ah, ce qu’on l’a assez vue, la Mer Rouge, et l’autre Mer Rouge avec, de l’autre côté de cette sacrée péninsule !) Ce n’est pas l’Égypte que nous avons envie ! c’est ce champ de concombres, tout prêt, que le Vieux nous a amenés ici pour le regarder, un champ de concombres à perte de vue, ah j’en ai l’eau à la bouche, il n’y a qu’à tendre la main pour le prendre, ce qu’on va rentrer dedans, et je sens cette épée toute vivante à mon côté ! sans parler de toutes ces femmes la même chose comme un concombre bien frais à se mettre sous la dent ! Demain ! Là-bas ! Ah que ma langue s’attache à mon palais si jamais mon cœur S’oublie de toi, Jérusalem [Ps 136, 6] ! Il faut attendre que le Vieux soit mort.

La revanche pour nous, c’était ce jour-là, chaque année, où qu’on leur lâchait le bouc émissaire [Lv 16, 8-10] ! Pas besoin de dire que l’on préparait pour cela un animal exceptionnel. Ils avaient beau prendre leurs précautions, l’endroit qu’on choisissait pour leur dépêcher notre cornipète était toujours le plus inattendu. Dès qu’on l’avait issu au milieu des invectives et des vociférations, il ne demandait pas son reste ! faut voir comme il détalait. Et alors pas une chèvre, d’ici à là-bas que l’on pût garder à sa maman ! des troupeaux entiers d’un seul coup qui se mettaient à sa poursuite ! voyez voir à les retrouver ! les citernes et les fourrés de tout le pays en étaient remplis ! Et le gaillard continuait à faire des sauts de cinquante mètres, on aurait cru qu’il avait le feu quelque part ! On m’a dit qu’on en aurait trouvé un jusqu’en Macédoine ! Voilà mon genre de prophète.

— Il faut bien attendre que le Vieux soit mort.

(Paul Claudel, Emmaüs, Le Poëte et la Bible, II, pp. 422-423)

***

Va-t’en derrière Moi, Satan ! Sors ! Fais ton métier qui est de m’obliger sans cesse à aller de l’avant. C’est lui maintenant qui parle : À peine l’enfant est-il apparu, dit-il, ah je le sens, c’est cette intolérable innocence qui est ma mortelle ennemie ! Au secours, Hérode, prends les armes ! Le petit et Sa mère ont déjà fui, mais il y a tous ces nourrissons a bimatu et infra [Mt 2,16] qui sont là pour payer rançon de leur sang. Le voilà en Égypte, c’est bon, tant qu’il ne fera pas un mouvement, je le laisse à la garde de mes animaux à têtes d’hommes et de mes hommes à têtes d’animaux. Après, il y a eu Nazareth… Que pouvais-je faire ? Je sers ! Je sers en grinçant des dents. Mes mouvements ne sont que fonction du sien. Et n’oublions pas cet homme appelé Jean qui m’a donné assez de tablature ! Bonne idée, n’est-ce pas, que j’ai eue de lui couper la tête, au moment où le véritable Chef commençait à émerger de l’horizon ! C’est alors qu’entre nous a commencé ce corps à corps de trois ans. Je demande pourquoi le Patron en propre personne est venu outrepasser sur le domaine dont je croyais m’être assuré la concession et possession. Rector mundi tenebrarum harum [Éph 6,12]. C’est-il écrit, oui ou non, pour de bon et pour de vrai, d’une écriture dans l’Écriture dont il est écrit qu’elle ne s’efface pas ? Ce qu’on appelle une charte, un chirographe [Col 2,14]. Et voici cet intrus, ce resquilleur qui me tombe du ciel en profitant odieusement de la faiblesse d’une femme ! Tout de même j’étais prêt à une transaction, à une entente, comme il m’est arrivé d’en signer pas mal dans la suite des temps avec des fondés de pouvoirs plus raisonnables que leur chef. Tout ce que je demandais est que l’on tînt compte de mes droits de premier occupant et de ma petite facture d’entrepreneur. Il faut voir comme j’ai été accueilli ! Toutefois il ne faut pas prendre à la lettre le compte rendu un peu sommaire du gabelou que le patron est venu arracher à son abaque et à son trébuchet pour en faire son teneur de livre [Mt 9,9]. Ma proposition reste ouverte, elle reste ouverte jusqu’au jour d’aujourd’hui. Elle consiste essentiellement dans un troc, de l’éternel contre de l’immédiat. Du pain à manger (avec un peu de beurre dessus, s’il est possible), une assurance contre le hasard, l’emmanchement à une certaine autorité aussi dure que possible d’une certaine capacité en nous d’obéissance et de commandement, que demande, autre, le pauvre peuple ? Et alors la réponse qu’il m’a fallu entendre ! Mon royaume n’est pas de ce monde [Jn 18,36] ! Je ne suis pas le seul à qui elle ait cassé bras et jambes ! Mais alors, si ton royaume n’est pas de ce monde, fils de David, qu’es-Tu venu y faire et pourquoi me persécutes-tu [Act 9,4] ? Car c’est facile à dire de passer derrière, comme s’il m’était loisible de m’arracher à chacun de Tes pas ! Toi devant et moi derrière, en marche, il faut marcher ! Et c’est marcher que je n’aime pas !

Je voudrais vous voir à ma place ! Tout ce que les gens trouvent à me dire de désagréable ! Le bonhomme Pierre par exemple : Comme un lion qui cherche quoi dévorer ! Est-ce la faute du lion s’il a des dents et à l’intérieur cette espèce d’estomac dont peut-être, qu’en savez-vous ? il ne demanderait pas mieux que d’être débarrassé ? Et cet autre, l’Isaïe, attendez que je vous donne la cote exacte c’est cela ! 56,9 : Tous les animaux du bled, venez, venez-vous-en pour dévorer, ô vous, toutes les bêtes de la forêt ! Depuis le camarade là-haut qui dit que sa nourriture est de faire la volonté [Jn 4,34], enfin la volonté de Qui chacun sait, jusqu’au ver dans le fumier, le patron s’est arrangé pour procurer à ses créatures il faut voir de quel ton les honnêtes femmes le prononcent, ce mot : créatures ! une pitance appropriée. Et cette pitance chez nous, savez-vous ce que c’est ? La faim ! La faim elle-même. Parfaitement. Pas autre chose que la faim. Les dons de Dieu, les vocations de Dieu, nous l’a-t-on assez répété, sont sans repentir [Ro 11, 29]. C’est ainsi que nous, les anges, on nous a faits pour vivre de pas une autre nourriture que, eh bien disons : Prima ! Le malheur est qu’elle est devenue pour nous inassimilable. On nous a installé une table sans espoir. Une nourriture sans espoir qui ne ranime en nous que le désir : un désir atroce ! Demandez au luxurieux s’il ne comprend pas ce que je veux dire ! Cherchant qui dévorer ! Je voudrais savoir ce que vous feriez à ma place ! Je le sais, il vaudrait mieux s’abstenir, mais l’instinct parle ! Je le répète, demandez au luxurieux ce qu’il en pense ! Toute cette chair autour de moi, toutes ces âmes, toute cette sainteté, toute cette innocence, atrocement appétissantes ! Demandez à Dante qui a vu Satan pleurer en grinçant des dents, et ce qu’il broie entre ses molaires, ce n’est pas du chewing-gum ! Il le faut ! L’amorce parle ! Il n’y a pas moyen d’y résister ! Ad Te omnis caro veniet [Ps 64,3] ! La chair qui appelle la chair ! Il n’y a pas moyen pour Léviathan de s’arrêter avant qu’il ait rabattu dessus le monde entier, tout ce qu’il y a d’erreur et d’ignorance au monde sur la vérité pour se faire détruire ! Et ce Béhémoth en s’enfonçant qui fait un trou, il faut bien le combler, ce trou ! la matière y afflue de toutes parts. La nature a horreur du vide !

(Paul Claudel, L’Évangile d’Isaïe, Le Poëte et la Bible, II, pp. 755-756)

***

 

Ne pouvant tout citer nous signalons au lecteur les textes suivants : p. 61, autobiographie ; p. 114 ; pp. 116-117 et 253 sq, le ciel des astres ; p. 172, Claudel cause de Dieu ; p. 217, les peintres de la Renaissance ; p. 747 ; p. 750 ; p. 937 ; p. 1134 ; pp. 1479-1480 et tant d’autres !

 

Bibliographie

Paul CLAUDEL
Cinq Grandes Odes en langue bulgare, éd. Prozoretz, 2004.

Urs von BALTHASAR
À propos de mon œuvre. Traversée, traduit de l’allemand par Joseph Doré et Chantal Flamant, Bruxelles, éd. Lessius, 2002.

Larissa Christina BIBBEE
" The Poet and his Public in La maison fermée ", p. 17-32 (voir note).

Philippe BONZON et Michel DECOUST
Camille. Opéra : musique de Michel Decoust et livret de Philippe Bonzon, Nyon, éd. Alla Breve, 2004.

Elena GALTSOVA
" Les pièces de Paul Claudel en Russie, 1910-1920 ", in " Les voya-ges du théâtre Russie/France ", Cahiers d’histoire culturelle, Tours, 2002, p. 75-98.

Yves-Marie HABERT
Prier quinze jours avec Paul Claudel, Montrouge, éd. Nouvelle Cité, juillet 2004.

Nina HELLERSTEIN
" Claudel et Whitman ", p. 105-116 (voir note).

Christophe IPPOLITO
" Conversion et décadence dans l’écriture de Claudel ", p. 33-46 (voir note).

Claudia JULLIEN
" Claudel et les sauterelles de l’Apocalypse de Jean : de l’image au symbole ou de la forme à la force ", p. 47-57 (voir note).

James LAWLER
" Poésie et vibration : "La cloche" de Paul Claudel ", in Revue d’Histoire Littéraire de la France, n° 2, 2004, p. 423-438.

Pascal LÉCROART
Paul Claudel et la rénovation du drame musical, Sprimont (Belgique), éd. Pierre Mardaga, 2004.

Dominique MILLET-GÉRARD
" Anima e la scrittura matricale " ( trad. di M. Larocchi), Anterem, rivista di ricerca letteraria (Vérone, Italie), n° 68, p. 65-69.

Madhuri MUKHERJEE
" The Poet and his Doubles : Claudel’s Orientalism ", p. 77-91 (voir note).

Sita SWAMI
" Le Théâtre asiatique de Claudel ", p. 65-75 (voir note).

Larissa Juliet TAYLOR
" Claudel, Vézelay and the Pilgrim Experience ", p. 93-104 (voir note).

Sergio VILLANI
" Claudel : Poetics of Separation ", p. 59-63 (voir note).

Marie-Joséphine WHITAKER
" Claudel, Longin et Le Sublime ", in Revue d’Histoire Littéraire de la France, n° 1, janvier-mars 2003, p. 123-142.

Steven WINSPUR
" Commenter le génie d’un lieu : Connaissance de l’Est ", p. 5-15 (voir note).

Louise R. WITHERELL
" An Overview of the Paul Claudel Society in America. Part Two : 1972-2001 ", p. 117-121 (voir note).

Note : Paul Claudel Papers. A journal of the Paul Claudel Society, Volume II, January 2004.

 

DISCOGRAPHIE

Arthur HONEGGER, La Danse des morts, sur un texte de Paul Claudel.
Darius MILHAUD, L’Homme et son désir, poème plastique de Paul Claudel.
Chœur de Radio-France (Philip White), orchestre de Picardie (Edmond Colomer), CD Calliope, 9526.