Jeanne d’Arc au bûcher

(1934-35, 1938)

Circonstances de composition

Fanny Ardant, Jeanne d’Arc au bûcher
Fanny Ardant, Jeanne d’Arc au bûcher

Jeanne d’Arc au bûcher est le résultat d’une commande d’Ida Rubinstein. Après avoir vu la troupe des étudiants de la Sorbonne Les Théophiliens redonner vie au théâtre médiéval au début de 1934, elle avait eu le projet d’un drame itinérant sur Jeanne d’Arc dont le texte serait confié à Jehanne d’Orliac et la musique à Arthur Honegger, son plus fidèle collaborateur. Mais l’entente ne s’établissant pas entre les deux artistes, elle proposa à Paul Claudel, qui venait d’accepter d’écrire pour elle La Sagesse ou la Parabole du festin, de composer cette œuvre. Il refuse d’abord avant d’avoir la révélation d’un geste décisif : celui de deux mains enchaînées faisant le signe de la croix. Le point de vue était trouvé : c’est par le bûcher, par l’épreuve de la sainteté, qu’il était possible de concevoir le drame. Dans les premiers jours de décembre 1934, Claudel achève son texte aussitôt présenté à Arthur Honegger. Le 11 juin, celui-ci fait entendre au dramaturge, chez Ida Rubinstein, le début de sa réalisation qu’il achève le 30 août pour la réduction piano-chant. Une exécution de chambre a encore lieu le 29 octobre 1935 chez Ida Rubinstein, tandis que le compositeur met le point final à son orchestration le 24 décembre.

Structure dramatique et musical

Le drame présente de fortes analogies avec Le Livre de Christophe Colomb : une figure historique centrale mise en jugement, un drame avec chœur et musique, une structure épique construite sur la base d’un récit présenté par un personnage parlé accompagné d’un livre. Claudel va néanmoins simplifier et densifier la construction de son drame par rapport au Livre de Christophe Colomb. Il tire parti d’un phénomène psychologique connu : les mourants voient, en quelques secondes, leur vie passée défiler devant leurs yeux. Ce moment est comme dilaté ici : Jeanne, dans l’épreuve du bûcher, a perdu toute compréhension de sa vie (scène I). Saint Dominique, appelé « Frère Dominique », vient comme envoyé du ciel pour lui faire le récit de sa vie (scène II). Construit sur deux niveaux de scène, l’ouvrage alterne alors les scènes essentiellement parlées entre Jeanne et Frère Dominique, situées sur l’étage supérieur de la scène, et les scènes de reconstitution du passé, sur la scène inférieure. Défilent ainsi, dans l’ordre chronologique inversé, le procès de Rouen (scène IV), l’arrestation de Jeanne à Compiègne suite aux tractations des puissants (scène VI), le couronnement à Reims (scène VIII), l’enfance de Jeanne (scène IX). Ayant retrouvé le sens de sa vie dans sa vocation initiale et dans la foi en Dieu et en l’amour, Jeanne pourra revivre l’instant de son martyr sur le bûcher et affronter les flammes qui lui apportent la délivrance dans la mort et l’accession à la sainteté dans une longue scène qui couronne le drame (scène XI).

La présence obligatoire d’un rôle parlé, celui de Jeanne, et la collaboration avec Arthur Honegger ont permis à Claudel de tenter une nouvelle fois la forme d’une « musique à l’état naissant » (voir Les collaborations musicales). De fait, Honegger a exploité avec virtuosité toutes les formes de rencontre entre la parole et la musique d’une manière beaucoup plus souple que celle de Milhaud, en prenant appui sur la structure dramatique de Claudel : Jeanne dialogue ainsi constamment avec la matière sonore qui l’environne et l’ouvrage exploite de manière dramatique le traditionnel conflit entre le parlé et la musique. En ce sens, l’œuvre invente une nouvelle manière de concevoir le drame musical dans la lutte des éléments, à la place de la transposition musicale de la tradition opératique.

Réception

Si la promesse d’Ida Rubinstein de représenter Jeanne d’Arc au bûcher avec La Sagesse dans une même soirée, à l’Opéra de Paris, n’a pas été tenue, l’ouvrage s’est très rapidement imposé comme un chef d’œuvre. Créé à l’étranger en 1938, il a été redonné ensuite en France puis en Belgique avant de s’imposer, après la Seconde Guerre mondiale, dans le monde entier. Voici une idée des principales exécutions et représentations jusqu’en 1955, date de la mort de Claudel et Honegger :

– Création mondiale : 12 mai 1938, à Bâle. Ida Rubinstein (Jeanne), Jean Périer (Frère Dominique). Chœur d’enfants Singknaben de l’Eglise évangélique-réformée. Chœur et Orchestre de chambre de Bâle. Direction : Paul Sacher. Production redonnée un an plus tard à Bâle le 11 mai et à Zurich le 12 mai.

– Création française : 6 mai 1939, à Orléans, sans mise en scène, mais avec les éléments de décor conçus par Alexandre Benois. Ida Rubinstein (Jeanne), Jean Hervé (Frère Dominique). Chœur Félix Rauguel. Orchestre Philarmonique de Paris. Direction : Louis Fourestier. Production redonnée à Paris, au Palais de Chaillot, le 13 juin 1939, puis salle Pleyel le 22 février 1940.

– Création belge : 1er mars 1940, à Bruxelles. Ida Rubinstein (Jeanne), Jean Hervé (Frère Dominique). Cæcilia d’Anvers. Orchestre National de Belgique. Direction : Louis de Vocht.

– Création scénique : à Lyon, le 4 juillet 1941 (puis tournée en zone libre dans 25 villes, du 8 juillet au 7 août). Jacqueline Morane (Jeanne), Jean Vernier (Frère Dominique). Orchestre et chœurs constitués par le commissariat à la lutte contre le chômage. Mise en scène de Pierre Barbier. Direction : Hubert d’Auriol.

– Création scénique en allemand : 13 juin 1942, à Zurich. Maria Becker (Jeanne) et Heinrich Gretler (Frère Dominique). Chœur et Orchestre de l’Opéra de Zurich. Mise en scène : Hans Zimmermann. Direction : Paul Sacher.

– 25 juin 1942, à Paris, au Palais de Chaillot. Marie-Hélène Dasté (Jeanne), Jean Hervé (Frère Dominique). Chœur et Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire. Direction : Charles Münch.

– 5 et 6 décembre 1942, à Bruxelles. Marthe Dugard (Jeanne), Raymond Gérôme (Frère Dominique). Caecilia d’Anvers, Orchestre National de Belgique. Direction : Louis de Vocht.

– 9 mai 1943 : Exécution à la salle Pleyel avec retransmission par la radiodiffusion française. Marie Marquet (Jeanne), Jean Hervé (Frère Dominique). Orchestre national de la radio. Direction : Arthur Honegger.

– Création avec le Prologue : 2 février 1946 à Bruxelles, et le 14 juin 1947 à Paris. Marthe Dugard (Jeanne), Raymond Gérome (Frère Dominique). Cæcilia d’Anvers. Orchestre national de Belgique. Direction : Louis de Vocht.

– Teatro Civico de Milan, 19, 21 et 23 avril 1946.

– Création sur le continent américain à Montevideo (Urugay) : 30 novembre et 1er décembre 1946. Chœur et orchestre symphonique du S.O.D.R.E. Direction : Lamberto Baldi.

– 26 février 1947, à Strasbourg. Ida Rubinstein (Jeanne) – Chœur de Saint-Guillaume. Dir. : Fritz Munch.

– 30 mai 1947, Théâtre-Cirque de Rouen. Jacqueline Morane (Jeanne) – Jean Hervé (Frère Dominique). Dir. : Paul Douai

– 3 avril 1947, première d’une série de représentations à la Scala de Milan. Sarah Ferrati (Jeanne). Mise en scène de Giorgio Strehler. Chœur et Orchestre de la Scala. Direction : Paul Sacher.

– 7 juin, La Haye, 8 juin, Amsterdam et 9 juin, Utrecht. Marthe Dugard (Jeanne) – Raymond Gérome (Frère Dominique). Cæcilia d’Anvers. Orchestre national de Belgique. Direction : Louis de Vocht.

– 16 juin 1947, Konzerthaus de Vienne. Judith Holzmeister (Jeanne) – Hans Jungbauer (Frère Dominique). Wiener Symphoniker, Wiener Singakademie, Wiener Sängerknaben, Wiener Lehrer-a cappella-Chor, Wiener Akademie-Kammerchor. Dir. : Paul Sacher

– 1947, Berlin, Städtische Oper. Käthe Braun (Jeanne) – Hannsgeorg Laubenthal (Frère Dominique). Dir. : Robert Heger – Mise en sc. : Werner Kelch

– 7, 11, 15, 18, 19 octobre 1947, Buenos Aires, Teatro Colón. Clara Oyuela (Jeanne) – Felipe Romito (Frère Dominique). Orchestre et Chœur du Teatro Colón. Dir. : Erich Kleiber – Mise en sc. : Margarita Wallmann.

– 9 octobre 1947, Konzerthaus de Vienne. Judith Holzmeister (Jeanne) – Wolfgang Heinz (Frère Dominique). Wiener Symphoniker, Wiener Singakademie, Wiener Sängerknaben, Wiener Lehrer-a cappella-Chor, Wiener Akademie-Kammerchor. Dir. : Paul Sacher

– Création aux Etats-Unis les 1, 2 et 4 janvier 1948, Carnegie Hall de New York. Vera Zorina (Jeanne) – Raymond Gérôme (Frère Dominique). Westminster Choir. New York Philharmonic-Symphony. Dir. : Charles Münch.

– Création en Tchécoslovaquie, à Prague, le 3 janvier 1948. Dir. : Walter Ducloux

– Compiègne, le 9 mai 1948. Genevière Martinet (Jeanne) – Jean Levrais (Frère Dominique). Elèves des Conservatoires Nationaux de Musique et d’Art Dramatique de Paris. Orchestre des Cadets du Conservatoire. Dir. : Pierre-Michel Leconte

– 13 juin 1948 dans le cadre du Festival de Strasbourg. Ida Rubinstein (Jeanne). Chœur de Saint-Guillaume. Dir. : Fritz Munch.

– 8, 18, 27 mai, 3 et 6 juin 1948, Teatro Colón (Buenos Aires). Clara Oyuela (Jeanne) – Felipe Romito (Frère Dominique). Orchestre et Chœur du Teatro Colón. Dir. : Clemens Krauss – Mise en sc. : Margarita Wallmann

– 16, 20, 23 avril 1949, Rome, Teatro dell’Opera. Dir. : Arthur Honegger

– Hollywood Bowl, 21 juillet 1949. Vera Zorina (Jeanne). Dir. : Franck Waxman

– Création à l’Opéra de Paris : 18 décembre 1950 (100 représentations jusqu’en 1962). Claude Nollier (Jeanne), Jean Vilar (Frère Dominique). Chœur et orchestre de l’Opéra de Paris. Mise en scène de Jan Doat, Décors et costumes d’Yves Bonnat, Chorégraphie de Serge Lifar. Direction : Louis Fourestier.

Le 21 juin 1954, l’Opéra de Paris accueillera pour quelques représentations la mise en scène de Roberto Rossellini, avec Ingrid Bergman dans le rôle titre. Roberto Rosselini avait créé sa mise en scène au Théâtre San Carlo de Naples en décembre 1953. Outre Paris, elle sera donnée à Londres, en octobre-novembre 1954, au Stoll Theatre, puis à Barcelone en décembre, enfin à Stockholm en février 1955.

– Série représentations à partir du 10 février 1951, Staadtheater Bâle. Ursula Volkmar (J). Mise en sc. : Friedrich Schramm. Dir. Paul Sacher.

– mai-juin : 3 représentations à La Havane sur la grand-place de la cathédrale.

– 8 décembre 1951, Zurich

– Mars 1952, Lyon, puis Genève. Claude Nollier (Jeanne). Association philharmonique de Lyon. Dir. : Jean Witgowski

– 22 juin 1952, Kurhaus de Scheveningen (Pays-Bas)

– 12 novembre 1952, à Bruxelles, première d’une série de 11 représentations au Théâtre de la Monnaie. Marthe Dugard (Jeanne), Claude Étienne (Frère Dominique). Chœur et orchestre du Théâtre de la Monnaie. Direction : Corneil de Thoran.

– janvier 1953, Munich, Bayerische Staatsoper. Anna Dammann (Jeanne) – Hans Baur (Frère Dominique). Dir. : Rudolf Kempe – Mise en sc. : Rudolf Hartmann

– 30 juillet 1953, Montréal, Palais du Commerce. Claude Nollier (Jeanne) – Paul Dupuis (Frère Dominique). Dir. : Wilfried Pelletier

– 12 mars 1954 Barcelone Palacio de la Musica. Marthe Dugard (Jeanne) – Claude Etienne (Frère Dominique). Capilla Clásica Polifónica, coral del Liceo Francés Orquesta filarmonica de Barcelona. Dir. : Mendoza Lassalle.

Repris le 7 avril sous la direction d’Enrique Ribó

– 14 juin 1955, Rouen, Cour du palais de Justice. Claude Nollier (Jeanne) – Louis Noguera (Frère Dominique). Chœur et orchestre du Conservatoire de Rouen. Dir. : Albert Beaucamp – Mise en sc. Paul Douai

Bibliographie

a/ Le texte et la partition

Jeanne d’Arc au bûcher, Paris, Gallimard, 1939 (sans le Prologue)

Jeanne d’Arc au bûcher, réduction Piano-Chant, Paris, Maurice Sénart, 1939, puis Salabert, 1947, avec le Prologue.

Jeanne d’Arc au bûcher, partition d’orchestre, Paris, Maurice Sénart, 1939, puis Salabert, 1947, avec le Prologue.

Jeanne d’Arc au bûcher, in Théâtre, tome 2, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1948.

Jeanne d’Arc au bûcher, Gravures sur cuivre d’Albert Decaris, Paris, G. Guillot, 1954.

b/ Critiques sur l’œuvre

– BRUNEL (Pierre), «Jeux de cartes», Revue des lettres modernes, n°180-182, 1968(3), «Schémas dramatiques».

– BRUNEL (Pierre), «Théâtre et musique : Jeanne d’Arc au bûcher», La Dramaturgie claudélienne, Colloque de Cerisy, Paris, Klincksieck, 1988.

– LABRIOLLE (Jacqueline de), « Les « Oratorios dramatiques » de Claudel », Revue des lettres modernes, Schémas dramatiques, n°180-182, 1968(3)

– LÉCROART (Pascal) et CALMEL (Huguette), Jeanne d’Arc au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, Paris, Publimuses, «Le Profil musical», 1993, puis Genève, Éditions Papillon, « 7e note », 2004.

– LÉCROART (Pascal), « La rencontre du langage dramatique et du langage musical dans Jeanne d’Arc au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger », in Le Dramatique et le Lyrique dans l’écriture poétique et théâtrale des XIXe et XXe siècles, Annales littéraires de l’Université de Franche-Comté, 2002, p. 175-189.

Jeanne d’Arc au bûcher, Arthur Honegger, Paul Claudel, Programme de l’Opéra Bastille, 1992 ; il comprend notamment une édition annotée par Arnaud Rykner du texte.

– RYKNER (Arnaud), «Imaginaires claudéliens : Jeanne au pays des mythes», Paul Claudel, L’Herne, 1997, p.282-292.

Discographie et filmographie

a/ Discographie :

1. Marthe DUGARD (Jeanne), Raymond GÉRÔME (Frère Dominique). Chorale Cæcilia d’Anvers, Chorale d’Enfants de l’Institut Notre-Dame de Cureghem. Ensemble de la Société Philharmonique de Bruxelles, Orchestre National de Belgique. Direction : Louis de VOCHT. Dates d’enregistrement : 18, 19 et 20 janvier 1943.

Éditions : Pathé-Marconi/La Voix de son Maître W 1546-1554 (9 disques 78 tours), puis EMI/La Voix de son Maître FALP 213-214, FALP 35028-029, Argo LPC 11807-808 (33 tours), enfin Dante Productions – LYS 340 (CD).

2. Vera ZORINA (Jeanne), Raymond GÉRÔME (Frère Dominique). Temple University Chorus. Orchestre de Philadelphie. Direction : Eugene ORMANDY. Date d’enregistrement : 1953.

Éditions : Columbia ML 4669-70 ou SL 178 (2) ; Philips ABL 3033-34 (33 tours)

3. Vera ZORINA (Joan), Alec CLUNES (Brother Dominic). London Symphony Orchestra Chorus, The Orpington junior singers. London Symphony Orchestra. Direction : Seiji OZAWA. Date d’enregistrement : 6 et 7 juin 1966. (Version anglaise).

Édition : CBS 77216 (SBRG 72631-632) (33 tours).

4. Nelly BORGEAUD (Jeanne), Michel FAVORY (Frère Dominique). Chœur Philharmonique Tchèque, Chœur d’enfants Kühn. Orchestre Philharmonique Tchèque. Direction : Serge BAUDO. Date d’enregistrement : 14-20 octobre 1974.

Éditions : Supraphon S.112 1651-52 (33 tours) ; Supraphon 11 0557-2 (avec Une Cantate de Noël) (CD).

5. Muriel CHANEY (Jeanne), Alain CUNY (Frère Dominique). Chœurs de l’Opéra de Nice, Fédération Diocésaine de Chorales, Ensemble Vocal Jean-Pierre Grégoire, Chorale du Lycée musical de Nice ; Chorale d’enfants du Lycée Musical. Orchestre Philharmonique de Nice. Direction : Jean-Marc COCHEREAU. Date d’enregistrement : 14 au 17 juin 1976.

Éditions : FY 041 (33 tours) ; FYCD 041 (CD).

6. Marthe KELLER (Jeanne), Georges WILSON (Frère Dominique). Chœur de Radio France, Maîtrise de Radio France. Orchestre National de France. Direction : Seiji OZAWA. Date d’enregistrement : juin 1989.

Édition : Deutsche Grammophon 429 412-2.

7. Susanne ALTSCHUL (Jeanne), Olaf SCHRÖDER (Frère Dominique). Hersfelder Festspielchor, Hersfelder Jugendsingkreis, Frankfurter Kinderchor Neeber-Schuler. Radio-Sinfonieorchester Krakau. Direction : Siegfried HEINRICH. Date d’enregistrement : novembre 1991. (Version allemande).

Édition : Koch-Schwann 3-1292-2.

8. Sonia PETROVNA (Jeanne), Michaël LONSDALE (Frère Dominique). Chœur de Rouen-Haute-Normandie, Maîtrise des Hauts-de-Seine. Orchestre Symphonique français. Direction : Laurent PETITGIRARD. Date d’enregistrement : 26 et 27 juin 1992.

Éditions : Adda 590 122-123, puis Cascavelle VEL 3024.

9. Céline LIGIER (Jeanne), Dominique LEVERD (Frère Dominique). Chœur français d’oratorio, Orchestre Symphonique Leopolis. Direction : Jean-Pierre LORÉ. Date d’enregistrement : 2, 3 et 4 juin 2005.

Éditions : Érol ER 200020.

10. Sylvie ROHRER (Jeanne), Eörs KISFALUDY (Frère Dominique). Knabenchor collegium iuvenum Stuttgart, Gächinger Kantorei Stuttgart, Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR. Direction : Helmuth Rilling. Date d’enregistrement : 2-3 avril 2011.

Éditions : Hänssler Classic SCM 098.636.

b/ Filmographie

1. Giovanna d’Arco al rogo (1954). Metteur en scène : Roberto Rossellini Interprètes : Ingrid Bergman (Jeanne), Tullio Carminati (Frère Dominique), Giacinto Prandelli (Porcus). Chœur et Orchestre du Théâtre San Carlo de Naples. Direction musicale : Angelo Spagnolo. Producteur : Giorgio Criscuolo et Franco Francese pour la Produzioni Cinematografiche Associate.

2. Jeanne d’Arc au bûcher (1966). Metteur en scène : Roger Kahane. Scénographe : Marcel-Louis Dieulot. Interprètes : Edith Scob (Jeanne), Bernard Garnier (Frère Dominique). Chœur et Maîtrise de l’ORTF ; Orchestre National de France. Direction musicale : Serge Baudo. Producteur : Robert Favre Le Bret. Film TV diffusé le 21 janvier 1966.

3. Jeanne d’Arc au bûcher (1990). Metteur en scène : Michaël Lonsdale. Réalisateur : Jacques Brialy. Interprètes : Sonia Petrovna (Jeanne), Michaël Lonsdale (Frère Dominique), Christian Papis (Porcus). Chœur et Orchestre de l’Opéra de Pleven (Bulgarie). Direction musicale : Laurent Petitgirard. Producteur : Unité de Programme Musique et Spectacles Dominique Fournier.

4. Jeanne d’Arc au bûcher (2006). Metteur en scène : Jean-Paul Scarpitta. Réalisateur : Don Kent. Interprètes : Sylvie Testud (Jeanne), Eric Ruf (Frère Dominique), Eric Huchet (Porcus). Chœurs de l’Opéra National de Montpellier et d’Angers Nantes Opéra et Orchestre National de Montpellier. Direction musicale : Alain Altinoglu. Producteur : Fabienne Servan Schreiber. DVD Arte Euterp Accord.

Pascal Lécroart

Mises en scène

Adaptations cinématographiques
Jeanne d’Arc au bûcher, 1954, film de Roberto Rosselini